DESIGN
a conception du Nexus 6 dévoilé en 2014 avait été laissée à Motorola et on reconnaissait bien la touche ce qui est désormais une filiale de Lenovo. Pour le Nexus 6P, c’est Huawei qui s’est collé à l’exercice, avec brio. Le Nexus 6P constitue une véritable montée en gamme par rapport à tous les Nexus déjà conçus. C’est celui qui dispose, à ce jour, de la meilleure finition et d’une ergonomie vraiment appréciable.
L’ensemble de la coque est réalisé en aluminium, des bordures à la face arrière. Ce matériau confère une sensation de qualité et de durabilité supérieure au plastique utilisé sur les autres Nexu, le 5X en tête. À la prise en main, on sent qu’on tient un mobile haut de gamme, assez lourd, mais plutôt fin pour sa taille. On l’aurait sûrement préféré un peu plus léger, mais ceux qui aiment bien « sentir » le poids du smartphone dans leurs mains seront servis. Le Nexus 6P est plus compact que le Nexus 6 premier du nom, on a moins l’impression de tenir une brique entre les mains.

En revanche, certains seront déçus du positionnement du capteur : puisqu’il se situe sur la coque arrière, il est impossible de l’utiliser lorsque le téléphone est posé à plat sur une table. Dommage puisqu’on est alors obligé de le prendre dans la main pour le déverrouiller, ou revenir à un temps ancien et utiliser une méthode classique comme le code PIN ou le schéma de déverrouillage. Enfin, le capteur a refusé de fonctionner à deux reprises pendant notre test, réclamant un déverrouillage au code PIN, avant de bien vouloir fonctionner de nouveau.

Comme sur le Nexus 5X, le Nexus 6P est équipé d’un port USB Type-C. Cela signifie que le câble livré avec le smartphone est totalement réversible. C’est pratique pour éviter de se tromper de sens comme cela arrive souvent avec les connecteurs mini USB classique. Dans la boîte du Nexus 6P, on trouve un câble USB avec les deux embouts de Type-C et un chargeur avec une prise femelle Type-C. Pour la connexion à un ordinateur non doté d’un port USB Type-C, il faudra donc passer par un adaptateur.
Enfin, dernier point de détail, les boutons de volume sont situés juste en dessous du bouton d’allumage. Celui-ci dispose alors d’une texture crantée afin de ne pas le confondre avec les boutons de volume plus larges et dotés d’une texture lisse. Il nous est toutefois arrivé quelques fois lors de la semaine de test de confondre les deux boutons.

ÉCRAN
Le Nexus 6 nous avait particulièrement déçus à cause de sa dalle AMOLED particulièrement mal calibrée. Lors de l’annonce du Nexus 6P, doté d’une dalle Super AMOLED, nous avons eu peur. Dans les faits, on ressent bien la présence de la technologie AMOLED avec une teinte qui vire au bleu dès qu’on incline un peu l’écran. La luminosité maximale de l’ensemble n’est pas très élevée avec 382 cd/m2. Celle-ci n’a d’ailleurs pas de mode permettant de la booster en plein soleil, comme le font les Galaxy S6 par exemple. Heureusement, le contraste quasi infini de l’AMOLED permet de rehausser le ressenti, avec des noirs profonds. Mais dans les situations de forte luminosité, la visibilité n’est pas très bonne.

PHOTOS
Le Nexus 6P intègre la même partie photo que le Nexus 5X, à savoir un capteur de 12,3 mégapixels avec un objectif doté d’une ouverture à f/2.0. Google a choisi un capteur de « petite » taille par rapport à la concurrence puisque l’entreprise a préféré privilégier une taille de pixels plus élevée : 1,55?m quand le capteur d’un Galaxy S6 se contente d’une taille de pixels de 1,12?m. Des plus gros pixels permettent ainsi, en théorie, de capter davantage de lumière que les capteurs avec des pixels d’une taille plus petite.

Dans les faits, les photos sont similaires à celles issues du Nexus 5X : elles sont bonnes, parfois même très bonnes. Mais la mesure de l’exposition est parfois capricieuse, surexposant les photos. Il faut donc choisir une zone de l’image un peu plus claire pour y faire la mise au point, et la mesure de l’exposition pour retrouver une luminosité correcte. On peut également passer par le mode HDR+, qui sublime vraiment les photos. En fait, c’est avec ce mode qu’on dispose du meilleur rendu, pratiquement similaire à ce que l’œil perçoit en réalité. Malheureusement, le Nexus 6P a du mal à suivre la cadence en temps normal en mode rafale et le mode HDR+ lui ajoute encore plus de travail, entre le temps de pose plus long et le traitement de l’image. En mode normal, il est possible de réaliser des rafales de 4 à 5 images par seconde, mais il faut ensuite laisser quelques secondes de répit au smartphone. En mode HDR+, il n’est pas possible de réaliser des rafales et la prise de vue prend un peu plus de 2 secondes avant qu’il soit possible de réutiliser l’appareil photo.

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